Les tops chinoises qui montent, qui montent!

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les tops chinoises qui montent

De plus en plus, on les voit en couverture des magazines en France, ou à l’affiche de campagnes publicitaires dans le métro : les mannequins chinoises sont partout !

Mylene Jampanoi Diorsnow

A l’origine, il y a certainement une raison économique, la volonté des marques occidentales de pénétrer le marché chinois (premier consommateur mondial de luxe et un marché de la mode qui devrait tripler d’ici 2020), et donc la volonté de proposer des égéries plus proches physiquement des consommatrices finales. En effet, les marques commencent à comprendre que les Chinoises ne veulent pas forcément ressembler à des Européennes, et qu’elles ont elles aussi leurs propres critères de beauté. Dior a par exemple utilisé Mylène Jampanoï, une actrice métisse Française – Chinoise pour promouvoir sa ligne de produits Whitening « Diorsnow », et Guerlain a pour ambassadrice Michelle Yeoh, pour sa ligne de soin prestige Orchidée Impériale.

Mais cela va maintenant plus loin : récemment, plus qu’une adaptation géographique des produits et des campagnes de communication, on assiste à l’émergence d’un vrai style chinois, et de mannequins chinoises aux traits atypiques comme Liu Wen qui, loin des canons de beauté occidentaux, affirme une nouvelle identité chinoise qui séduit beaucoup, en Chine comme en Occident.

C’est l’avènement de nouveaux visages asiatiques, qui redéfinissent la beauté à l’échelle mondiale.

Le magazine « Be », dans un reportage consacré aux nouvelles tops chinoises de février 2014 : « Beautés chinoises, à la conquête du monde », en fait le constat : « la finale du concours Elite Model Look, à Shenzhen, l’a prouvé. La Chine délaisse ses fantasmes d’Occident pour accorder à ses tops un intérêt nouveau ».  Yukiko Tsujimura, chasseuse de talents en Chine, parle d’uniformisation des  goûts grâce notamment à Internet et à l’accès très rapide à des images de beautés « exotiques », qui de fait deviennent plus communes. Elle parle en fait d’une différence entre grandes métropoles, où la beauté est plus ou moins mondialisée et où l’on recherche le petit plus, des visages plus personnels, et les villes plus reculées de Chine, où l’on cherche encore des visages poupons, plus ordinaires, et où les filles n’hésitent pas à faire appel au bistouri pour coller à cette image (la Chine  est parmi les pays les plus adeptes de chirurgie esthétique).

Angelica Cheung, rédactrice en chef de Vogue Chine, évoque une vision contemporaine de la beauté chinoise : « au début, quand on a commencé à shooter, ils (des photographes renommés) voulaient imposer leur propre vision de la beauté chinoise : une femme en robe traditionnelle avec de grands yeux et une attitude lascive, ce genre de clichés tout droit sortis de « In the Mood for Love ». Mais ça, c’est la vieille Chine, pas la Chine contemporaine ! ».

Les 6 tops chinoises du moment :

 li-wei-be-magazine-2

Li Wei en couverture de Be 

 liu-wen vogue

Liu Wen en couverture de Vogue

 ming xi vogue

Ming Xi en couverture de Vogue

 Prada Fei Fei Sun

Fei Fei Sun pour Prada

 Du Juan

Du Juan pour David Yurman

 shu pei

Shu Pei, égérie Gemey Maybelline 

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